Depuis le début de l’ère industrielle, la température de la Terre est montée de 0,74°C en moyenne, dont une élévation de 0,65°C durant la seule période 1956-2006.
Conséquence de ce réchauffement, le niveau des mers s’est élevé de 10 à 20 centimètres selon les endroits du globe. La répartition des précipitations s’est modifiée au cours du XXème siècle et la surface des glaces de mer a connu une décroissance très rapide, passant de 8,5 millions de km2 en 1975 à 5,5 millions de km2 en 2010. Enfin, les calottes polaires ont vu leur épaisseur diminuer et les phénomènes climatiques extrêmes comme les tsunamis ou les tempêtes tropicales sont devenus plus fréquents.
La Terre absorbe l’énergie reçue du soleil et réémet de la chaleur. Certains gaz, dits gaz à effet de serre (GES), interceptent une partie du rayonnement thermique émis par la Terre et sont à l’origine de l’effet de serre. C’est grâce à l’effet de serre que la température planétaire moyenne est toujours restée, à toutes les époques, propice à la vie.
Mais depuis plus d’un siècle, les activités humaines ont provoqué un accroissement des émissions de GES, ce qui entraîne une augmentation de la part de rayonnement retenue dans l’atmosphère et un surplus d’effet de serre.
LE CO2, PRINCIPAL RESPONSABLE DE L’EFFET DE SERRE
Même si le CO2 n’a pas le pouvoir de réchauffement global* (PRG) le plus important, la quantité de ses émissions fait de lui le GES le plus nuisible.
Tous les gaz ne contribuent pas à l’effet de serre dans les mêmes proportions : le CO2 à lui seul est responsable de 55% de l’effet de serre Anthropique , devant le méthane (15%), les gaz fluorés (10%) et le protoxyde d’azote (5%).